Le printemps a pris ses quartiers en France, et amène dans ses bagages… la chenille processionnaire. Cette petite bête, aussi inoffensive qu’elle paraît, est en réalité l’ennemi premier des chiens pendant les beaux jours.

Velue, se déplaçant à la queue leu-leu, mesurant jusqu’à quatre centimètres… Il s’agit bien de la chenille processionnaire. De couleur rousse pour la chenille processionnaire du pin, et grise argentée pour celle du chêne, ce nuisible est particulièrement redoutable, surtout pour le chien, qui y est particulièrement exposé. Alors, voici quelques conseils pour le protéger, lors des sorties en extérieur. 

ÉVITER DE PROMENER SON CHIEN DANS LES ZONES INFECTÉES 

Les chenilles processionnaires du pin sont les plus redoutables. Cette espèce est la plus répandue, et s’attaque aux pins, cèdres et sapins. La chenille processionnaire du chêne, elle, envahit les chênes des parcs et forêts. Avec le réchauffement climatique, ce nuisible est désormais présent dans toutes les régions de France. Il convient alors d’être particulièrement vigilant, et d’éviter les endroits très infestés, notamment lorsque les chenilles sont visibles au sol. En cas de doute sur les zones à risque, il est recommandé de demander conseil à un vétérinaire, où de consulter l’Observatoire des chenilles processionnaires

PROMENER LE EN LAISSE 

Bien que la chenille processionnaire puisse être nuisible pour les hommes et les chats, le chien reste le plus exposé, au vu de son nombre de poils, de sa curiosité et de sa soif de jeu. Mais qu’est-ce qui la rend si dangereuse ? Recouverte de poils urticants sur toute la longueur de son dos, la chenille est capable de lâcher ses poils, si elle se sent menacée. Ces derniers sont ensuite transportés par le vent, qui les disperse dans l’air. Ces poils libèrent une protéine toxique, nommée la thaumopoéine, capable de provoquer des allergies graves, voire des nécroses de la langue, et auquel le chien peut être exposé en reniflant, ou en prenant un bout de bois dans la bouche. Le mieux est alors de le tenir en laisse pour éviter qu’il ne se roule ou ne mette sa truffe n’importe où.

 
 

SE MUNIR D’EAU FRAÎCHE 

Aussi surprenant que cela puisse paraître, il est recommandé de prévoir de l’eau avant de partir en balade. En cas de contact de la truffe ou des babines du chien avec une chenille processionnaire, elle sera utile pour les rincer abondamment pendant une quinzaine de minutes, afin de soulager l’animal avant de l’emmener chez le vétérinaire. 

RETIRER LES NIDS DANS SON JARDIN 

Pour protéger son chien des chenilles dans son propre jardin, il est possible d’installer des pièges adaptés, qui se placent le long du tronc des pins, à la fin de l’hiver. Si des nids sont visibles, il est recommandé de le signaler directement à la mairie, afin qu’elle puisse intervenir. Si à cette issue, aucune solution n’est proposée, alors il vaut mieux contacter un spécialiste.